Présentation générale

Le Master 2 en "Gestion des aires protégées et de la biodiversité" 

La question des aires protégées est une problématique cruciale en Afrique au regard de l’importance des parcs naturels et autres espaces protégés du continent. Des mutations sociales, territoriales et agro-climatiques ont, en effet, participé à la perte progressive de la diversité biologique et à l’empiètement de certaines aires protégées. Les pressions anthropiques ont particulièrement engendré de graves conséquences sur les ressources environnementales tant à la périphérie qu’à l’intérieur des aires protégées. 

C’est dans cette perspective que ce master a été conçu par l’Université Senghor, en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN-PACO et UICN-PAPACO). 

Il s’agit de former des cadres dotés des outils et méthodes spécifiques leur permettant de contribuer à l’amélioration des modes de gestion durable des aires protégées en Afrique. Cette spécialité renforce ainsi les compétences des acteurs professionnels de la conservation des zones protégées et dote les diplômés des outils et des compétences techniques et scientifiques nécessaires pour améliorer les modes de gestion et inscrire leurs actions dans la durabilité.

Elle s’adresse principalement à des agents des secteurs public et privé, des ONG, des associations de préservation de la nature et toute personne intéressée à travailler dans le domaine de la conservation. 

La formation est ouverte aux diplômés en sciences biologiques, sciences humaines et sociales, ou autres.

Les auditeurs sont des professionnels en activité. Cette formule souple permet, en cours du soir, à un nombre décuplé de responsables des secteurs privé et public ou de la société civile d’accéder à des formations de haut niveau international, adaptées aux réalités du terrain et ce, sans quitter leur environnement professionnel. 

Le Master se déroule à Libreville (Gabon). Il est piloté sur le terrain par l'ISTA CEMAC dans le cadre du Campus Senghor au Gabon. Il est sanctionné par le diplôme de master en développement, spécialité Pilotage et évaluation des politiques publiques, de l’Université Senghor.

Objectifs du programme

Le Master « Gestion des aires protégées et de la biodiversité » est une formation transversale pour contribuer au développement durable du continent africain.

Elle a pour objectif de former au sein des pays de la CEMAC, et du Gabon en particulier, les cadres dotés des méthodes et outils leur permettant : 

• d’identifier, 
• d’analyser 
• de proposer des solutions aux principaux problèmes de gestion des aires protégées en Afrique.

Public concerné

Ce Master 2 s’adresse principalement aux cadres spécialisés exerçant dans :

• les entreprises du secteur privé, 
• l’administration publique nationale ou territoriale (ministères, services déconcentrés, collectivités territoriales...), 
• les organisations non gouvernementales, 
• les organisations et bailleurs internationaux, 
• les cabinets de consultants (évaluation, notation, études de projets).

Les auditeurs sont amenés à devenir des professionnels de haut niveau polyvalents, conjuguant connaissance approfondie et bonnes pratiques.

Dès la fin de la formation, les auditeurs sont directement opérationnels. 

Compétences apportées

• Appréhender les questions liées à la gestion des aires protégées par une approche interdisciplinaire 
• Mettre en place et piloter un plan d'aménagement et de gestion d'une aire protégée
• Concevoir et mettre en œuvre un projet de l’économie verte 
• Appréhender les questions d'économie verte pour les utiliser dans la valorisation des aires protégées
• Appuyer les gestionnaires et les politiques dans la gestion des conflits homme-faune
• Maîtriser les outils de la gestion et la valorisation des déchets 
• Faire un plaidoyer environnemental pour promouvoir des méthodes et pratiques spécifiques adaptées au contexte africain 
• Accompagner des autorités dans l'intégration des Objectifs du Développement Durable dans un plan de gestion d'une aire protégée
• Conseiller les acteurs économiques ou de la société civile en matière de protection et de préservation de l’environnement

Conditions d’admission

• Pour être admis au programme, les candidats doivent être titulaires d’un niveau Bac + 4 validé dans un domaine correspondant à la spécialité, délivré par une institution reconnue ; l’admission est également possible par validation des acquis professionnels et personnels (VAPP) à partir de trois ans d’expérience ad minima pour les candidats titulaires d'un bac + 3 validé.
• Dans tous les cas, la sélection est effectuée au vu du dossier académique et éventuellement professionnel du candidat.
• Les candidats sont invités à s'assurer eux-mêmes du financement de leur formation, la prise en charge partielle ou totale par l'employeur ou l'institution d'appartenance étant privilégiée. 
• Le versement de la première tranche des frais de scolarité à l’ISTA CEMAC confirme l’inscription définitive des candidats pré-admis pédagogiquement (cf. Frais d'inscription). 

Durée et localisation de la formation

La durée de formation est de deux (02) semestres s'étalant sur 12 mois.

Les cours se déroulent à Libreville, dans les locaux mis à disposition du Campus Senghor.

Droits d’inscription

Les droits d’inscription à la formation sont de 2 900 000 CFA (4 421 €). Ils sont à régler à l'ISTA CEMAC. Les modalités de règlement seront indiquées dans l'avis de pré-admission adressé en cas d'évaluation positive de chaque candidature. Ce montant inclut les frais d'encadrement de mémoires.

L’inscription n’est définitive qu’après règlement de ce montant dans le mois (30 jours) suivant l’avis d’admission .

Toutefois, ce montant peut être réglé en trois échéances. En ce cas, les droits d’inscription à régler sont augmentés des frais de dossiers (100.000 CFA) portant le total à 3 000 000 CFA (4 573 €), soit :

•   960 000 CFA à l’admission (sous 3 semaines maximum à réception de l'avis d'admission),
• 1 170 000 CFA à réception de l'avis de seconde échéance (6 semaines après la rentrée universitaire),
•    870 000 CFA à réception de l'avis de troisième échéance (12 semaines après la rentrée universitaire). 

De surcroît, une contribution forfaitaire aux frais d'organisation du stage pratique dans une aire protégée, s'élevant à 150 000 FCFA, devra être réglé préalablement au stage par chacun des auditeurs.

Le défaut de règlement de la totalité des droits d’inscription à l’admission (ou du montant de la première tranche en cas de règlement en trois échéances) empêche l’inscription définitive au master.

Tous les autres frais (incluant notamment les frais de visa, voyage, logement, restauration, assurances, etc. pendant la durée de la formation) sont à la charge de l'étudiant.

En cas de démission, l'auditeur pourra prétendre au remboursement de ses droits d'inscription dans les conditions suivantes :

• démission jusqu'à 30 jours avant la rentrée : 85% des sommes versées 
• démission entre 30 jours et 10 jours avant la rentrée : 20% des sommes versées
• démission moins de 10 jours avant la rentrée ou après la rentrée : 0% des sommes versées